Empire Nubien
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 Chroniques Nubiennes. Par Jilano.

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Jilano

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MessageSujet: Chroniques Nubiennes. Par Jilano.   Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Icon_minitimeLun 20 Oct - 0:46

Merci de ne poster aucun commentaire ici.

Mais plutot la : https://nubiens.1fr1.net/bibliotheque-f13/commentaires-chroniques-nubiennes-t1589.htm#49696


Chronique Nubienne 1 : Un premier ministre.


Année 275. Jour : 4 Août.


Chapitre 1. Une Réunion mouvementée.

Une légère brise se leva, il était près de midi, tandis que quatre silhouettes montaient les marches donnant sur la salle de conseil. L'impératrice Nymphadora Tonks ouvrait la marche, ell était suivi de près par le dirigeant des Dragons, Dragon suprême et son très célèbre diplomate : Kasparov. Jilano marchait,quant à lui, quelque peu en retrait. Observant ce groupe, des plus hétéroclites, deux Dragons, fidèles amis de longue date mais si différents des Nubiens, autant par l'esprit que par le corps. Ils dégageaient une puissance impressionnante, leurs yeux flamboyants comme des torches, contrastée seulement par leur faible expérience des Grandes Guerres Inter cosmiques. Et là, tout devant, l'impératrice Dora, le dépassant d'une demi-tête, une silhouette fin mais musclée, des yeux violets d'une profondeur à déstabiliser les plus grands. Elle était belle tout autant que dangereuse se dit le diplomate Nubien, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle a pu arriver ici. Dora les fit pénétrer dans la salle du conseil, invitant Jilano à s'asseoir à sa gauche, les dirigeants Dragons se tenant en face. Il y avait un siège vide, mais très vite le chancelier Nubien rejoignit l'assemblée et s'assit à la droite de l'impératrice. La réunion pouvait commencer... Comme de coutume, Nymphadora prit la parole :

- Mes chers Dragons, mes chers ministres nubiens, vous êtes ici pour honorer la réunion au sommet prévue il y a longtemps, et je vous en remercie. Tout d'abord, je voudrais vous présenter un peu le déroulement de cette rencontre et ensuite nous attaquerons. Bien ...

Jilano s'installa aussi confortablement que le permettaient les sièges de pierre de la salle du conseil et sombra ainsi dans une douce léthargie dont il ne sortit que bien plus tard. Il était de l'avis commun que Jilano était un éternel je-m'en-foutiste, néanmoins les dirigeants Nubiens ne s'y trompèrent pas, Jilano avait beau faire comme s' il était absent, il avait la faculté de tout analyser d'un moindre regard et de tout entendre sans pour autant écouter. Ainsi fut-il surpris lorsque Ekatombe le tira de son demi-sommeil d'un coup de coude bien placé.

- Quoi?
- Écoute, cette partie devrait t'intéresser.


Il écouta donc avec davantage d'attention que jusqu'alors et Dora continua donc :

- ... En dernier point, j'aborde donc les changements ministériels Nubiens : Les empereurs ont pris la décision de porter Dreznor au poste de responsable du « Plan Lunes » mis en place par les Dragons et Nous-mêmes. De plus ...

Jilano se rendormit presque aussitôt avant d'entendre deux noms qui le firent se relever :

- J'ai aussi l'honneur de porter Miss Fleur Delacour au rang de ministre du recrutement ainsi que Miss Sirenza au poste de responsable des tavernes de l'empire. De plus, Jilano, notre diplomate actuel se verra chargé du poste tombé dans l'oubli de Premier Ministre.

Sous le choc, Jilano ne put retenir un cri. Lui ? Premier Ministre? Pourquoi? Il était cependant heureux de la nomination de Sirenza pour laquelle il éprouvait un profond respect. Il voulut prendre la parole mais avant d'avoir pu esquisser le moindre geste, Dora avait planté ses grands yeux violets dans les siens et il se sentit partir très loin. Il se détendit et la réunion put reprendre. Il encaissa la nouvelle sans broncher donc et somnola toute la fin de cette réunion.

- ... Ainsi merci à tous, amis Dragons et Nubiens d'avoir bien voulu participer à ce conseil. Je vous souhaite à tous une très bonne soirée.

Et Dora sortit de la salle du conseil suivie de son homologue Dragon, DSAO. Les trois personnes restantes se fixèrent longuement, montrant les uns aux autres qu'ils se respectaient grandement. Ils se saluèrent et partirent chacun de leur côté. Jilano prit la direction de son bureau, mais il fut attiré par une forme sombre au loin, non? Était-ce possible ? Il devait être fatigué par la réunion, l'espace d'un instant il avait cru redouter une vision qui hantait ses pires cauchemars. Il continua son chemin et s'engouffra rapidement dans ses appartements. Un doute planait pourtant ....

A suivre....
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MessageSujet: Re: Chroniques Nubiennes. Par Jilano.   Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Icon_minitimeLun 20 Oct - 0:56

Année
: 275. Jour : 4 Août.



Chapitre 2 : Entre ciel et mer.


On approchait bientôt de la fin de l'après-midi et les trois soleil de Nubia cognaient fort. Jilano, s'asseyant a son bureau, remarqua une missive qui lui était adressée. Il s'approcha, reconnu l'écriture fine et délicate de Nymphadora ; il lut :

Jilano,

Rejoins-moi dès que tu auras rassemblé toutes tes
affaires au bas de l'escalier du deuxieme étage. Tu
changes
d'office dès ce soir.

Affectueusement, Dora.

Affectueusement? De la part de l'impératrice? Qu'a-t-elle donc avalé hier soir? Sans se poser plus de questions, le diplomate nubien regroupa ses clics et ses clacs, un vieux journal de l'illustre légende vivante Lord Korridan, il jeta un oeil dessus et plongea 20 ans dans le passé...

Mon ami,

J'ai longtemps ouïe dire que tu t'intéressais à
la diplomatie, encore une chose que nous
avons en commun ;
remarques-tu ? J'ai
beaucoup réfléchi et il me semble
logique que
ce poste te revienne au sein de l'empire Nubien.
J'ai dès
a présent pris la décision de t'accorder
cette
position.

En espérant qu'elle te convienne,

Amicalement, Lord K.

Une larme perla au coin de l'oeil du ministre. Tant de confiance, pourquoi lui? Tout d'abord ce poste de diplomate et maintenant il se voyait promu Premier Ministre. Le méritait-il réellement? Pourquoi les dirigeants nubiens avaient-t-ils si foi en lui? Que valait-il vraiment ? Tant de questions qui ne
trouvèrent de réponses dans l'esprit de Jilano. Il fourra cet ancien message dans son carton et continua son rangement. Un autre mot, beaucoup plus court, écrit d'une main habile et d'une écriture parfaite aux yeux du diplomate. Les lettres avaient été gravés au couteau dans un bois lisse
et somptueux :

Des Bisous à mon Jiji.


Cinq mots anodins. Non moins lourd de souvenirs. Toutefois Jilano ne préféra pas se rappeler l'expéditrice de ce message. Trop de souffrances passées, trop de bons et mauvais moments. Amertume, nostalgie et détresse l'emprisonnèrent aussitôt. Fichu gent féminine ... Se hâtant de ranger le reste de ses affaires dans son carton, Jilano attrapa sa cape noire et sorti, se dirigeant vers le point de rendez-vous fixé par Nymphadora. Il s'y rendu en quelques foulées et vis que l'impératrice l'attendait.

- Des soucis Jilano ?

- Rien qui ne puisse m'empêcher de faire
au mieux mon travail. Répondit-il, les yeux humides.

Nymphadora lui fit signe de la suivre, s'engageant sur la première marche du long escalier. Après quelques minutes d'ascension, ils virent enfin le bout et Dora désigna une porte imposante et assez haute sur laquelle était poser un écriteau en bois. Le même bois que celui du message, le Tak, impossible a
fendre, très résistant et surtout d'une brillance a faire ternir n'importe qu'elle autre lasure Nubienne. Cet écriteau affichai :

Jilano
Premier ministre et diplomate Nubien.

Le dit Jilano n'avait toujours pas réussi a réaliser qu'il s'agissait bel et bien de lui. Et pourtant cette plaque le prouvait. Ils entrèrent. Le souffle coupé,
Jilano s'appuya sur la porte pour ne pas défaillir. Devant lui s'étendait un bureau, non, son bureau, mais cela ne ressembla en rien aux autres bureaux. Celui-ci comportait deux très grandes fenêtres allant du sol au plafond et couvrant deux pan entier du mur, l'une des fenêtre donnait sur ... et bien sur le ciel vu d'au dessus des nuages tandis que le second affichait les profondeurs abyssales de la Mer des Songes. Était-ce réel?
Était-ce possible? Deux des plus grands de ses rêves venaient de prendre vie devant lui. Voyager au dessus des nuages et nager en dessous de l'océan. Il ne manquait plus que chevaucher la brume et son bonheur serait total. Il était abasourdi.

- Dora ? Comment est ce possible ? Comment
fonctionnent ces fenêtres ?

- Elle n'affichent que le souhait le plus
profond du ministre de ce bureau. Récita-t-elle

- Mais alors dans ce cas ... il y a longtemps,
tu y étais aussi ; que vois-tu par ces fenêtres ?
Questionna-t-il.

- Certaines questions sont faites pour rester
sans réponses mon ami.

- Je comprends, pardonne mon indiscrétion.


Jilano observa alors le reste de la pièce. Il apparut que le bureau était constituer du même Tak que la plaque à l'entrée, un bureau d'une valeur
inestimable. Mais ce n'était pas tout, il y avait aussi un bar personnel, un salon pour accueillir les visiteurs prestigieux, et beaucoup de plantes grasses que Jilano appréciait tant. Le paradis, aucun autre mot ne vint, ce bureau était un paradis terrestre. Il ne comprenait pas.

- Pourquoi? J'aimerais par dessus tout
comprendre pourquoi on m'a choisit a ce poste? Je n'ai rien de
particulier, je n'aime que la mer et le ciel et n'ai aucune des
qualités requise pour ce poste. Explique-moi s'il te plaît.

Dora fixa ses yeux violets sur son ministre et lui dit :

- Ton attitude le démontre plus que tout
autre chose, tu as su rester simple tout au long de ta vie Nubienne,
faisant preuve de parcimonie quand il le fallait, ne doute plus de
toi, tu as tout ce qu'il faut pour réussir a bien cette
nouvelle mission qui t'a été confiée.

Et comme a chaque fois que l'impératrice fixait Jilano, celui-ci sentit ses doutes s'évanouirent et ses épaules s'alléger considérablement.

- Merci. Souffla-t-il.
Du fond du coeur.

Après quoi Dora lui souhaita une bonne fin de journée et s'engouffra par la porte de Tak. Jilano se retrouva seul. Il se sentait enfin chez lui.
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MessageSujet: Re: Chroniques Nubiennes. Par Jilano.   Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Icon_minitimeLun 20 Oct - 2:10

Année 275. Jour : 4 Août.
Chapitre 3. Un discours éloquent.

Il savait depuis longtemps qu'il n'échapperais pas au discours sur la grande place de Walhalla ; à chaque fois qu'un changement important avait eu lieu, tout les protagonistes s'étaient rendus sur cette place y prononcer leur premiers mots de ministre. Personne n'y échapperais, aussi lassant cela puisse être pour lui, Jilano se devait de bien préparer ses mots. Il y passa une bonne partie de l'après-midi, et quand enfin il jugea cela convenable, il s'accorda le droit de relever la tête. Il était assez content de lui, sans prétention, simplement il espérait maintenant que cela convaincras aussi le peuple Nubien. La seule manière de l'apprendre était de le prononcer au plus vite, d'ailleurs plus vite sera fini ce travail, plus vite Jilano pourra recouvrer ses habitudes d'ermite associable. Non que son travail lui déplaise, au contraire, seulement aussi étonnant que cela puisse paraître pour un diplomate il avait gardé ses distances par rapport à autrui ; ce qui en revanche ne l'empêchait pas d'avoir des relations assez importantes chez toutes les organisations qu'il jugeait utile. Le ministre sorti de son bureau sans un bruit et se dirigea vers la Grande Place. Il n'était accompagné de personne, pas de garde du corps ( leur oppression continuelle l'inssupportait), pas de conseillers non plus pour lui souffler des paroles futiles juste bonnes à le mettre dans l'expectative, juste lui et son peuple. La simplicité du diplomate avait pourtant fait ses preuves au sein de la communauté et rare étaient les personnes haïssant Jilano. (à moins que le succès auprès du peuple soit dû au excès réguliers qu'il s'autorisait dans les tavernes voisines.) Il escalada lentement les dizaine de marches qui lui permettaient d'atteindre le promontoire, visualisant chaque mot de son monologue, chaque phrase avait un sens, il lui fallait la perfection ou rien. Il toisa de son regard les milliers de Nubiens venus assister a son discours, inspira profondément l'air pour emplir ses poumons et commença :


- Nubiennes, Nubiennes, ah oui, Nubiens, (toujours commencer par une réplique détendant l'atmosphère... ). Avant tout autre chose je tenais à vous présenter mes plus profonds remerciements pour votre présence ici a mes côtés. Cela prouve qu'aujourd'hui encore le peuple Nubien a foi et continu d'exister. C'est l'important. Avant de tenir solennellement promesse devant vous, je souhaitais vous citer un homme du passé, du présent et de l'avenir. Le plus grand de tout les diplomates. Voici ce que Lord Korridan disait :

(avant d'avoir pu continuer, Jilano fut interrompu par un tonnerre d'acclamation suivant le nom du mythique fondateur. Silence de nouveau sur la place de Walhalla.)

« Être Ministre des Affaires c'est dialoguer et parler vrai. ». Comme de nombreuses fois, il avait raison. C'est pourquoi aujourd'hui et devant tout le peuple Nubien, je jure que je n'aurais de cesse de contenter les besoins de l'empire, de régler tout les conflits probables et de mettre de l'ordre quand cela s'avérera nécessaire. Mais au-delà de cette promesse, je veux aujourd'hui vous dire que moi vivant, jamais plus les Nubiens ne souffriront comme ils l'ont fait dans le passé. Je n'oublie pas qu'il y a de cela longtemps (lorsque Dora ne buvait que du lait c'est vous dire) des attaquants ont tenté d'atteindrent vos vies et vos terres, je n'oublierais jamais les ravages causé par cette bataille et je n'oublies pas surtout l'essentiel ; après des siècles et des siècles de labeur, l'empire Nubien se dresse, fier et fort d'expériences, comme le voulait la volonté d'Eldianor a l'époque.

(murmures dans l'assemblée).



Un tonnerre d'applaudissement suivit et la foule hurla sa joie. Jilano n'avait donc pas perdu l'éloquence, il détailla un à un tout les Nubiens venus le voir et les remerciait du regard. Même son ami Ekatombe était là ainsi que Mig, Fleur et beaucoup d'autres encore. La foule aimait cet homme, et cet homme aimait son peuple. Soudain son regard s'attardât sur un homme portant une drôle de cape noire qui lui semblait pourtant familière, les yeux du diplomate se fixaient sur ceux de l'homme en noir, et Jilano eut un soudain mouvement de recul, n'osant croire ce qu'il avait vu. Comment avait-il pu? Quand ? Trop de doutes se bousculaient dans la tête du nouveau ministre, il salua la foule une dernière fois et repris le chemin de ses appartements. S'asseyant sur un de ses fauteuils moelleux, il fit le point. Par deux fois déjà il avait cru apercevoir cette silhouette, mais était-ce possible ? N'était-il pas plutôt surchargé et rincé de cette nouvelle tache? Non . Les risques étaient bien trop grand, il devait mener l'enquête, savoir si oui ou non cet individu était bien là et faire les choses qui en découlait. Mais malheureusement il n'eu pas cette chance, la porte s'ouvrit brutalement et l'homme entra. Un regard aux yeux bleu glacial, une silhouette fine et élancée, des proportions idéales, il toisa Jilano de son mètre quatre-vingt et se prépara...

- Toi?
S'exclama Jilano. Comment est-ce possible ?

Suite et fin dans le chapitre 4.
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MessageSujet: Re: Chroniques Nubiennes. Par Jilano.   Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Icon_minitimeLun 20 Oct - 22:35

voila je voulais vous mettre une petite carte du monde ou se passe l'histoire, en très gros résumé et sur paint attention ^^
Si quelqu'un peut me faire qqchose de mieux je prends.

[URL=http://imageshack.us]Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Cartens5

[/url]
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MessageSujet: Re: Chroniques Nubiennes. Par Jilano.   Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Icon_minitimeMar 21 Oct - 0:46

Année 275. 4-5 Août.
Chapitre 4 : Un ennemi du passé.

Jilano se mit en garde et s'apprêta au combat. Le sabre de son assaillant chuinta hors de son fourreau ; il n'eut alors d'autre choix que de prendre le sien aussi. L'homme en noir bondit et porta une attaque sur le flanc droit du ministre, mais celui-ci la para sans aucune difficulté, il remarqua cependant la couleur noir profonde de la lame de son adversaire, sûrement d'origine de la Forêt Brune se dit Jilano. Voilà qui n'arrangeait rien. Les hommes de cette forêt était redoutables. Mais ces yeux? Qui était cet homme? Un instant Jilano avait cru voir son frère Samael, qu'il pensait disparu et mort depuis longtemps ; mais la jeunesse du visage du guerrier contredisait cette hypothèse. Il y avait cependant de quoi s'inquiéter, l'homme avait une garde parfaite et ses asseaux étaient rudement bien menés. Il passa a l'offensive, un saut impressionnant et le ministre était derrière son ennemi, enfin plutôt aurait dû être derrière, son mouvement fut si rapide que Jilano le vit a peine se retourner pour lui faire face. Incroyable, ce n'était pas un Nubien, aucun d'eux ne bougeaient assez vite, et ses yeux trahissaient une appartenance certaine a la race des Faëls. Pourtant quelque chose en lui infirmait cette certitude, cet homme appartenait plus au monde des machines qu'aux monde humain. Un frisson parcouru le diplomate et le combat repris. Feinte, esquives, atémis, les deux hommes virevoltaient dans un mélange de couleurs confuses, tel deux feux-follets. Malgré cela, aucun des deux combattants ne pu prendrent le dessus sur l'autre. Jilano ne voyait aucune issue, quoi qu'il tente, son ennemi repoussait ses attaques sans paraître se fatiguer alors que lui commençait a s'épuiser petit à petit. Sans crier garde, son adversaire se retira du combat, rangea son arme et l'apostropha :


- Tout est prêt. Je m'en vais.

- Comment-ça tout est prêt? Qui es-tu et que cherches tu?
Demanda Jilano.

- Tu n'as aucun besoin de l'apprendre pour le moment. Tu mourras un jour par mon sabre, alors profite du temps qu'il te reste a vivre. Et il s'enfuit par une des fenêtres du bureau.


Le Premier ministre Nubien contempla ses blessures, une vilaine coupure lui barra l'abdomen tandis que ses deux bras étaient parsemés d'entailles plus ou moins profondes. Il devait prendre quelques jours de repos avant de pouvoir se battre de nouveau. Et il avait échappé à la mort de justesse, jusqu'à quand ? Il entendait encore la voie de cet homme en noir, qui s'approchait plus d'une voie digitale que réellement vivante. Qu'est ce que cela signifiait? Il ne comprenait pas bien encore tout ce qu'il venait de v
ivre, mais il savais que quelque chose se tramait dans l'ombre, et il pensait trouver ses réponses dans la Forêt Brune. Enfin pour le moment, rien ne l'empêchait de couler quelques jours heureux...
Il s'assit a son bureau et alluma le CGD (centrale de contrôle général des flottes). Un ecran apparu et Jilano demanda :



-Zaada, toutes les flottes de l'empire sont elles bien en orbites et opérationnelles ? Et quand est-il du système defensif ?

- R.AS Monsieur, toutes nos flottes sont bien en place et les boucliers protège l'empire.

- Bien. Je vous souhaite alors bon courage. Fermeture Zaada.


Le ministre se dit qu'après une journée pareille, il avait droit à un peu de repos. Il prit donc sa veste et sorti dans les rues de la cité de Walhalla. Il aimait bien la ville le nuit, ses lumières, ses ombres, les gens qui y passaient ... . Il pris une ruelle sur la gauche et atteignit son Bar favori, la « Taverne du poteau rose ». Il entra, commanda une boisson a la serveuse et parti s'asseoir a une table. Rapidement Sirenza revint et lui donna sa boisson .


- Merci

- De rien.


Jilano et Sirenza se connaissaient depuis l'enfance, ils étaient actuellement bon amis ; mais il n'en n'avait pas toujours été ainsi .... Que de souvenirs dans la tête du ministre, l'alcool lui pénétra dans les veines, tout comme la fumée nauséabonde d'un joint qu'il s'alluma pour ne plus penser... Et le voilà parti 30 ans en arrière, lorsqu'il découvrit la petite Sirenza âgée de un an. Lui même n'en avait alors que dix, et il se remémora ....
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MessageSujet: Re: Chroniques Nubiennes. Par Jilano.   Chroniques Nubiennes. Par Jilano. Icon_minitimeMer 22 Oct - 9:46

Chronique Nubienne 2 : La jeunesse de Sirenza.

Année 239. Jour : 14 Janvier.
Chapitre 1 : Mort, douleurs et guerre.


L'Espace, l'immense étendue de noir et de lumière, un océan d'étoiles s'ouvrit devant les trois nubiens réunis dans le centre de navigation du vaisseau amiral de la flotte de Loor et Phelim. Les parents de la petite fille de cinq ans qui observait le ciel. Une famille heureuse dans un ciel sans nuages.


- C'est quoi les étoiles P'pa? Pourquoi Nubia est-elle ronde vue d'ici ? On va où la ? Interrogea l'enfant.

- Des questions, toujours des questions, tu me brouilles l'esprit. Répondit-il. Phelim avait une bonne quarantaine d'années, c'était un grand homme barbu avec de larges épaules. Il n'aimait pas répondre à tant de questions. Mais il adorait sa fille.

- J'ai faim.

- Va voir ta mère elle te donnera quelque chose. Et dis lui aussi de venir me voir quand elle le pourra, d'accord?

- Oui papa. Assura-t-elle. Et la fillette sortit du centre de navigation en quête de sa mère.


Le vaisseau amiral était un destructeur et Sirenza adorait se balader dans tout ses recoins, allant du centre de navigation aux réserves d'armes à l'opposé. Elle commençait à bien le connaître. Elle était certaine de trouver sa mère dans la cabine de ses parents, c'est là que sa mère se reposa. Elle pris donc ce chemin... Au bout de quelques minute de marches et de nombreux ascenseurs et échelles ; la cabine se dessina au fond du couloir et Sirenza y entra. Comme elle l'avait prédis, sa mère était bien ici, elle lisait actuellement une revue nubienne sur l'actualité. Sirenza ne savait pas ben ce qu'il se passait mais elle savait que quelque chose de grave arrivait en ce moment dans l'empire. Loor posa sa revue et leva les yeux vers sa fille :


- Bonsoir ma chérie, que veux-tu?

- J'ai faim m'man et puis aussi p'pa veut te voir quand tu pourras. Directe, franche, une assurance hors du commun, surtout pour une fille de cinq
ans.


- D'accord je vais te chercher ça. Attends moi ici.


Loor sorti de la pièce et revint quelques minutes plus tard avec le dîner de sa fille. Elle s'assit en face de Sirenza et lui tendit son repas. Attendant en silence que sa fille ait fini de manger, Loor se questionnait sur la répercussion de la guerre actuelle contre les Umbras Mortalis. Ces guerriers maléfiques étaient sortis de nulle part et avait déclarer la guerre aux flottes de l'empire. Comment tout cela finirait ? A la fin du repas de sa fille, elle alla la coucher et lui souhaita une douce nuit. Elle se rendit ensuite au centre de navigation du vaisseau où l'attendait son mari. Elle l'atteignit rapidement et y entra.


-Tu voulais me voir Phelim?

- Oui mercid'être venue si vite, je suis très inquiet, les phalanges de notre cher Nubia ont repéré des flottes Umbras Mortalis en approche mais il ne savent rien de la force de ces flottes et ils nous ont donc dépêché pour aller vérifier que tout aille bien. Mais tout ne va pas bien, les flottes ennemis sont déjà près de nous, l'affrontement est inévitable à présent, nous devons mettre Sirenza en sécurité.


Loor avait écouter toutes les informations sans le couper mais elle blêmit au fur et à mesure que les mauvaises nouvelles tombèrent. Cependant l'instinct maternelle repris le dessus et son cerveau réfléchi a toute vitesse. Soudain, elle trouva.


- Alors comment sauver notre fille? Demanda Phelim, j'ai penser à beaucoup de choses mais rien n'aboutit.

- Je sais comment faire, nous devons utiliser toute la puissance combiné de notre flotte entière pour téléporter un transporteur directement sur Nubia.

- Un transfert de vaisseau ? Ça condamnerait tout nos hommes gérants cette flotte de surveillance. Énonça Phelim.

- De toute manières ils sont déjà tous condamnés, autant tout faire pour sauver notre fille.

- Tu as raison. Opina-t-il.


Comme pour confirmer les dires de Loor, une sirène sonore se mit en marche et les alarmes s'allumèrent. Les vaisseaux ennemis étaient a moins de cinq minutes d'ici. Il fallait agir très vite. Elle traversa la distance qui la séparait de la chambre de sa fille en moins de temps que durant sa vie sur ce vaisseau et lui tapota tendrement l'épaule.


- Ma chérie, lève toi vite, il faut que tu partes, tu n'auras pas besoin de beaucoup d'affaire, enfile vite une tunique et rejoins moi dans la salle de transfert.

- Pourquoi ?Un seul mot, simple mais pourtant ravageur. La mère savait qu'il ne servait à rien de lui donner des ordres sans qu'elle comprenne pourquoi il fallait le faire.

- Écoute moi, comme tu ne m'a jamais écouter, tu vas te rendre le plus vite possible dans la salle de transfert, tu iras dans un transporteur qui t'attendra là-bas. Je t'y rejoindrais vite ne t'inquiète pas.

- D'accord j'y vais mais dépêche toi hein?

- J'arrive dès que possible mon ange, cours maintenant!! Et Sirenza couru. Elle atteignit le transporteur en trois minutes, s'installa et attendit.


Sa mère retourna en salle de navigation avec son mari, s'assurer du bon déroulement du transfert. Tout était prêt. Au loin on voyait déjà les vaisseaux ennemis s'approcher, plus qu'une minute et il serait là. Elle enclencha le processus. Tout l'énergie des vaisseaux disponibles se concentra en un point et soudain le transporteur disparut, avec Sirenza et sans ses parents. Le transfert ne pouvait avoir lieu à plus d'une personne. Enfin les vaisseaux assaillant étaient sur eux, le combat démarra mais ils furent submergés en quelques secondes, seul le destructeur se retrouva face à ses bourreaux ; un dernier regard, de l'amour plein les yeux, une
dernière accolade et tout disparut.



- Adieu ma petite, tu nous manqueras....
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